Drache Nationale
cirque, jonglerie, pluie
Création printemps 2023
Spectacle tout terrain (rue, salle) – en français ou néerlandais – tout public
On ne va pas se le cacher, l’année 2020 était pleine de rebondissement…
Comme une impression de se réveiller chaque jour sous la drache nationale… Alors…
« Comment positiver quand c’est la merde ? »
Cette question, Tom, Gaëlle et Denis y répondront de manière sensible et ludique avec la conviction que c’est dans les relations humaines que se trouve une part de l’antidote. Ce spectacle sera un clin d’oeil à la petite lumière dans l’obscurité, au sourire sous une drache nationale, au beau dans le tout pourri.
Distribution : De et avec : Tom Boccara, Gaëlle Coppée, Denis Michiels | Coach, mise en scène : Bram Dobbelaere | Conseils artistiques et dramaturgiques : Gaël Santisteva | Conseils en jeu clownesque : Christine Rossignol-Dallaire et Carina Bonan | Création lumière : Thibault Condy | Costumes : Héloïse Mathieu | Diffusion & production : Chantal Heck – La chouette diffusion ● Une production de la cie Scratch ● Coproductions et résidences Maison de la Culture Tournai (BE) | Perplx, Kortrijk (BE) | Latitude 50 – Pôle des Arts du Cirque et de la Rue, Marchin (BE) | UP Circus & Performing Arts, Bruxelles (BE) | Festival International des arts de la rue de Chassepierre (BE) | Centre Culturel Wolubilis, Bruxelles (BE) | CCBW- Centre Culturel du Brabant Wallon, Court-Saint Etienne (BE) | Archipel 19- Centre culturel de Berchem-Sainte-Agathe et de Koekelberg (BE) | Centre Culturel d’Uccle (BE) | La Batoude, Beauvais (FR)
Contact : Chantal Heck
Fiche technique
Durée : Environ 50 minutes
Espace au sol : 10x6m
Hauteur minimum : 4m
Jauge : max 300
« Mousse a la liberté d’un morceau de jazz. »
Piergiorgio Milano est un artiste plein d’inventivité, qui fait du bien, donnant vitalité à des écritures théâtre-visuel, théâtre-physique, dans le sillage des Castellucci, des Pipo Delbono, Pina Bausch. Il y a la dimension spectaculaire dans le sens qu’il y a un niveau physique et une technicité qui emporte tout le monde, qui est très fédératrice, une écriture qui n’est pas du tout narrative, qui est très maligne, une qualité plastique de la composition qui fait pour moi que c’est une proposition qui emporte tout le monde.
Notre coup de coeur s’est porté sur White Out. Du cirque contemporain, revisité en cirque alpin. Bluffante ascension de performance, transportant le public dans l’immensité des montagnes, à l’aide d’agrès idoines: mousquetons, skis, cordes, baudriers… Un défi créatif et chorégraphique qui sort vraiment de l’ordinaire…
« Avec Mousse, la Compagnie Scratch nous propose un « solo à deux », dans lequel le jonglage fait la part belle à l’humour, au burlesque, à l’absurde et à la poésie. […] Au-delà d’un simple numéro de jonglage, on assiste donc avant tout à un spectacle théâtral, porteur d’un message réconfortant : quelque part entre le sublime de la perfection et le simple chaos se situe l’histoire de l’Humanité, qui n’est faite que de glorieuses tentatives, dont la plupart sont vouées à l’échec, avec l’espoir parfois d’une demi-réussite, sans oublier tous les ratages magnifiques, qui pimentent nos existences ordinaires de moments extraordinaires. […] »
Sans aucun misérabilisme ni moralisme, A 2 mètres compose simplement le ballet de deux êtres, côte à côte. Deux êtres qui voltigent dans les airs – qui luttent avec l’air – y suspendant ces vies qui ne tiennent qu’à un fil.
L’histoire de Jesse est très impressionnante, mais sa nouvelle production contient bien plus que son histoire personnelle. Dans une période où l’humanité est littéralement et figurativement à bout de souffle, A 2 mètres sera une brise fraîche, un spectacle d’espoir.
Jesse, un patient atteint de mucoviscidose originaire d’Edegem (BE), va réaliser une performance acrobatique extraordinaire intitulée « A deux mètres ». Ces deux mètres font référence au tube d’oxygène de deux mètres qu’il doit porter. C’est aussi la distance obligatoire que nous devons respecter les uns par rapport aux autres pour éviter les contaminations croisées virales ou bactériennes. Pour Jesse, c’est aussi un défi physique.
Précédé d’une solide réputation, ovni dans le monde du cirque contemporain, lauréat aux Prix de la critique 2018 dans la catégorie “Auteur/Autrices” grâce au texte très présent, écrit et interprété par Laurence Vielle, Burning mériterait le label d’utilité publique et pourrait être joué devant de nombreuses sociétés tant
sont éclairants les feux qu’il braque sur la nouvelle épidémie du monde du travail.
Entre danse, acrobatie et jonglerie, en équilibre entre rivalité et coopération, chacun traverse l’univers gestuel de l’autre, le pousse vers des mouvements plus synchronisés. Portés par une musique percussive minimaliste, les deux artistes dessinent alors une chorégraphie plastiquement parfaite.
Pour le spectateur la magie opère ! De jeunes spectateurs, assez murs pour ne pas s’effrayer, peuvent voir ce voyage à la bande-son parfois grinçante, peuplé de spectres dansants et d’androgynes surgissant d’armoires. Avec humour souvent convoqué, mais aussi des peurs enfantines archétypales, omniprésentes, qui nous transportent. Ce réel distordu, absolument fascinant, nous laissse nous raconter des histoires : rêveurs éveillées, à voir !
Au fil de tableaux délicats Sarah Devaux et Célia Casagrande-Pouchet jouent avec notre regard […] Du plan serré au panoramique, ce premier long métrage scénique recèle de trouvailles visuelles séduisantes soutenues par le riche travail sonore de Noé Voisard. A nos fantômes se ressent plus qu’il ne se raconte. Les Menteuses créent un univers non palpable parfois troublant dans lequel le spectateur pourra projeter ses propres aspirations d’ascension.
Et Piergiorgio Milano, chorégraphe et performeur, avec un très habile mélange entre danse, théâtre et arts circassiens, nous accompagne, avec la poésie du mouvement, avec la force et l’esthétique du geste, avec la fascination de l’imagination, au sein de ce monde non seulement évoqué mais aussi ponctué par des histoires de vie. Et cela nous a complètement fascinés.
« Deux spectacles à ne surtout pas manquer cet été: Mousse, de la compagnie belge Scratch, programmé en partenariat avec le Théâtre des Doms, est un régal d’audace à la fois dans l’adresse des deux jongleurs et dans l’inventivité narrative dont ils font preuve dans ce faux solo qui brouille les pistes et met les larmes aux yeux sur fond de vieille chanson française. »
« Mais sans conteste, la pépite de cette journée est Mousse, de la compagnie belge Scratch. Cette inclassable fantaisie est souvent saugrenue, délicieusement inventive tant dans sa dramaturgie que dans son rapport au langage. Cet art du décalage permet au jonglage de se réinventer, au spectacle d’échapper aux cages génériques. […] Véritablement charmant! »
« Un seul interprète, Julien Fournier, et un texte, juste et fort, sur le burn out, écrit et lu [en voix off], sobrement, par Laurence Vielle. Burning nous ramène donc dans la réalité quotidienne de millions d’individus « grillés » par une société uniquement productiviste. Julien Fournier illustre le récit avec 3 fois rien, un tapis roulant qui lui permet de figurer, parfois avec humour, le déséquilibre. Et une série de caisses en carton dont la simple manipulation nous transporte dans l’univers mécanique d’un nouveau Charlot des « temps modernes ». Aussi fort que simple. Intelligence et virtuosité font mieux que de longs discours.»
Prix du public – “MasDanza 2009” – Las Palmas, Gran Canaria, Espagne.
Pemier prix catégorie solo – “DanceFactory 2012”- Fabbrica Europa, Florence Italie.
Premier prix – festival “Baltic Dance Competition 2011” – Dansk Poland.
Burlesque grinçant et idées noires avec ‘Pesadilla’, l’ovni de Piergiorgio Milano, nominée meilleur spectacle de cirque 2017 en Belgique.
Cet acrobate a enrichi son bagage d’une solide réflexion dramaturgique sur le mélange des genres, le cirque épousant la danse et le théâtre pour construire un produit à la fois séduisant, drôle et touchant.
Burlesque grinçant et idées noires avec ‘Pesadilla’, l’ovni de Piergiorgio Milano, nominée meilleur spectacle de cirque 2017 en Belgique.
Le mouvement se libère, en communion avec ses partenaires, pour une partition poétique portée par un crescendo de musiques allant de Whitney Huston à Lou Reed. Un décor sonore qui fut l’une des grandes composantes du spectacle, qui évoque l’inlassable et inutile quête de l’homme.
La performance a été une expérience merveilleuse et divertissante, avec des exploits incroyables d’acrobaties, de jonglage et de compétences coordonnées.
Une corde lisse serpente et voltige sur le plateau, avec à son bord, deux oiselles en quête d’aventure de rêve, d’amour, de gloire. Habillée d’une formidable bande son, cette pièce de cirque contemporain convoque des tableaux tantôt oniriques, tantôt cinématographiques, sur talons hauts ou patins à roulettes, entre humour et étrangeté.
Célia Casagrande-Pouchet et Sarah Devaux nous mènent aux confins des contes pour adultes. Entre rêve et réalité, absurde et angoisse, un spectacle remarquable.
[…]Les jeunes femmes s’élancent, frôlent le sol, enlacent l’éternité et nous happent. À la limite de l’envol, elles explorent cet état fugitif de flottement, inépuisable espace de recherche. Tout en grâce. Ce cirque-là est un ballet cinématographique hallucinant de beauté.
Longtemps, il vous habite, il vous hante. Amour, gloire et beauté : rien de tel pour se sentir vivant !
Pas de frontière culturelle ou linguistique ici, juste de l’humain, du sensible, du visuel. Le spectacle a joué à l’international. Si vous le voyez programmé quelque part, je ne peux que vous inciter à ne pas louper l’occasion de plonger dans cet univers de performances et d’émotions mêlées.
Un ballet physique, mais aussi poétique, va alors mener les deux hommes à se toucher, se frôler.
Et c’est ainsi que se succèdent plusieurs moments où l’imaginaire se nourrit de poésie, des séquences oniriques et sophistiquées lesquelles mettent en valeur tant la performance physique individuelle que la fluidité de certaines chorégraphies collectives de ces artistes circassiens qui peuplent ou hantent, c’est selon, les divagations et autres évasions mentales de la belle endormie… un monde où l’on ne s’étonne donc pas de voir d’incroyables cerfs-volants virevolter en tous sens, des monocycles en goguette, des jonglages aléatoires, des portés athlétiques, des pyramides élancées ou des voltiges périlleuses…
Les images se succèdent, avec leur lot d’acrobaties aériennes, de marches au-dessus du vide et d’équilibres à rallonge. Rebonds inouïs sur la surface de ce miroir aux aléas. Les arts du cirque infusent la pièce, dans une dimension jamais vue auparavant, tant le langage inclusif de Lapsus est neuf.
Parfois, dans une douce lumière, autour de fragiles coquilles d’œufs semblables à des feuilles mortes, la troupe faisait naître un beau sentiment de mélancolie nous ramenant à nos souvenirs d’enfants, à ces jours où nos jeux simples (mais bien moins virtuoses) nous emplissaient de bonheur.
Ce club des six n’hésite pas à reprendre les fondements du cirque, sans chercher l’innovation à tout prix, sans chercher la performance coûte que coûte. Ça a l’air simple, si simple. Ce qui importe, c’est ce que ça raconte, de l’humain, de se capacité toujours renouvelée à détruire, à mettre en pièce. Et voilà que, sur un tas de décombres, naît une œuvre d’art. C’est beau comme un champ de ruine.
La scène était devenue un terrain de jeu mettant en scène toutes les dimensions humaines : amitié, amour, comportements en groupe, et plaisir d’être ensemble. Un spectacle comme un moment de grâce, voire une fusion avec un public très enthousiaste qui les a applaudis chaleureusement.
Le couple travaille parfaitement en harmonie et finit par combiner leurs compétences de manière artistique et magnifique.
Tout le spectacle est une brise fraîche rafraîchissante et édifiante, un spritzer pour l’âme. «
La performance a été une expérience merveilleuse et divertissante, avec des exploits incroyables d’acrobaties, de jonglage et de compétences coordonnées.
La compagnie
Cie Scratch [Be]
La compagnie Scratch est née en 2013. L’univers de la compagnie se base sur le jonglage, le scratch, les chorégraphies idiotes, les anticlimax et le surréalisme belge. La manipulation d’objets est au centre des recherches de la compagnie. L’équipe artistique de la compagnie Scratch est composée de 9 jongleurs et 1 jongleuse qui interviennent sur les différentes créations : « T.N.T » (2013), « Split » (2017), « Mousse » (2020), « Akokiya » (2021), « Drache Nationale » – laboratoires en cours (sortie printemps 2023).
En 2021, Gaëlle Coppée a reçu le Prix SACD de l’auteur de création jonglée en France.
De la même compagnie, voir aussi : Mousse