Respire
Humour, poésie, émotion, technique, originalité, virtuosité pour un spectacle qui tourne rond !
En tournée
Spectacle en salle – Tout public à partir de 5 ans
Comme l’inspiration laisse sa place à l’expiration, deux hommes agissent et interagissent dans d’étonnantes rotations. Expression du corps, prouesse technique, piano à queue et surprises perpétuelles, les artistes créent un univers sensible où la relation est au centre. « Respire » est une aventure circulaire, un hymne à la joie de vivre et d’être, en toute simplicité.
De et par Alessandro Maida et Maxime Pythoud
Musique originale : Lea Petra
Administration: Marilia Vono
Contact : Cécile Imbernon
Fiche technique
Dimension du plateau : 10x10m
Hauteur min : 5m
Temps de montage : 1h
Temps de démontage : 1h
Crédits: Dominique Schreckling
L’un des personnages, chevelu et vêtements amples, cherche sans cesse le mouvement. Impatient, il piaffe et s’agite frénétiquement. L’autre, plus lisse, affiche une vraie obsession de l’immobilité. Sans cesse il « range » ses balles. Mais faites pour rouler, elles l’entrainent et bientôt c’est lui le manipulé. A l’inverse d’un jongleur, il se fait porter, lancer et rouler pas sa propre balle. Les (bonnes) surprises s’enchainent et le public, entre rire et souffle coupé, semble unanime. Le ballet tourne rond. Et est loin de nous donner le tournis.
C’est beau comme une berce, insignifiant mais aussi terrible dans la lecture personnelle qu’on peut en faire. Car rien n’est imposé, ou presque, l’ensemble ne reposant que sur notre capacité à nous émouvoir et à apprécier à sa juste valeur les performances techniques des 2 acrobates.
Quant au coup de cœur du public, c’est sans doute le cirque poétique de « Respire ». Magnifiques ces artistes Belges, un niveau technique hallucinant.
La compagnie
Circoncentrique [Ch]
Alessandro Maida et Maxime Pythoud se rencontrent lors de leur formation à l’Ecole Supérieure des Arts du Cirque à Bruxelles (ESAC). Une première expérience de création mitigée à leur sortie de l’école les pousse à vouloir être responsables de toutes les dimensions de la création, de la mise en scène à la régie technique. Elles les amènent à la fondation de la Cie Circoncentrique.
Férus d’indépendance et de solutions DIY (système D), ils créeront leur premier spectacle Respire en 2012 qui a tournée aujourd’hui plus de 300 fois de pars le monde.
La simplicité et la débrouille sont les mots d’ordre de cette création: réalisée sans subventions, les deux acrobates investissent un plateau nu avec pour seul scénographie une série de lampes mobiles (batteries de voitures et lampes récupérées). La régie technique et la manipulation des lampes qui viennent structurer l’espace scénique se font entièrement sur scène, permettant ainsi une indépendance et une transparence totale.
Après une centaine de représentations avec une bande-son, la rencontre avec la pianiste Lea Petra marquera le début d’une nouvelle collaboration et d’un nouveau départ pour le spectacle. La présence sur le plateau de la pianiste et la musique en « live » amènent une nouvelle dimension au spectacle. Les compositions originales de Lea offrent ainsi un accompagnement sonore à la hauteur des explorations acrobatiques et poétiques de la compagnie en constante évolution.