Plonger
Essai aquatique
En création
Spectacle en salle – Tout public à partir de 10 ans
Plonger est un essai aquatique qui se passe autour d’une piscine. Au fond, parfois. Sur un plongeoir, souvent.
L’univers de la piscine_ complètement décalé et onirique_ est à la fois le fond et la forme de l’histoire. Dans un univers nocturne et surréaliste empreint de beaucoup d’humour, deux personnages font revivre cette piscine abandonnée, presque en friche, par leur errance et leur quête philosophique : l’Insomniaque en maillot de bain et le Concierge des lieux. Le plateau devient un espace mental, où la lisière entre conscient et inconscient se trouble.
Distribution : Conception et réalisation : Sarah Devaux, Collaboration à la mise en scène : Mélissa Von Vépy, Conseil à la dramaturgie : Yvain Juilliard (dans le cadre d’écriture en campagne-Sacd), Dans le rôle de l’insomniaque en maillot de bain : Sarah Devaux, Dans le rôle du concierge de la piscine : Marcel Vidal Castells | Scénographie : Neil Price, Charlotte Perrin & Camille Collin | Création sonore : Noé Voisard | Création lumière : Thibault Condy | Réalisation des costumes : Camille Collin ● Une production de la Cie Menteuses ● Soutien financier : SACD- Soutien à l’écriture Spectacle vivant ● Résidences et coproductions : La Maison de la culture de Tournai- La Piste aux Espoirs (Be) |Théâtre Varia, Bruxelles (Be) | Le Sirque, pôle national cirque de Nexon (Fr) | UP – Circus & Performing Arts | Bourse Ecriture en Campagne – avec le soutien de Latitude50, La Chaufferie-Acte1, la SACD et la SSA ● Résidences : Le Château de Monthelon – Atelier international de création artistique (89)|Théâtre des Doms, Fédération Française Wallonie Bruxelles, Avignon (Fr84) | Cie Happés // Mélissa Van Vépy, Aigues-Vives (Fr) | Théâtre des Franciscains, Béziers (Fr34) | Le Columban, Wavre (Be) ● Avec le soutien de Wallonie Bruxelles International
Contact : Cécile Imbernon
Fiche technique
Durée : environ 1h
Espace nécessaire: min 10x8m
Hauteur: min 5,7m sous perches
2 Points d’accroches 250 daN
Téléchargements
TTT Les sept acrobates de la compagnie Lapsus s’emparent à leur tour des problématiques liées à la crise environementale, en résonnance avec l’ouvrage « Le Grand vertige », de Pierre Ducrozet (Acte Sud, 2020). Leur langage scénique qui met en valeur le corps en mouvement, sa poésie, sa sensibilité, transcrit ainsi la perte de repère et les angoisses du monde cherchant les vestiges comme les failles de nos actions. Qu’advient-il après le vertige ?
Un spectacle d’une grande sensibilité, très esthétique où cirque, danse et poésie ne font qu’un. La musique et les éclairages portent ces moments vertigineux. On y parle des rythmes de vie effrénés, de la chute de l’homme, de la mort, du déluge, de l’amour, de la renaissance et de la reconstruction. L’arbre et le bois, symboles de vie en perpétuelle évolution, de perpétuité, d’équilibre, des rapports entre la terre et le ciel sont au centre du spectacle.
« Totalement burlesque et merveilleusement attachant, voilà un spectacle de jonglerie qui fait du bien à l’âme et aux zygomatiques. Un pur moment de plaisir. »
« Mousse a la liberté d’un morceau de jazz. »
Piergiorgio Milano est un artiste plein d’inventivité, qui fait du bien, donnant vitalité à des écritures théâtre-visuel, théâtre-physique, dans le sillage des Castellucci, des Pipo Delbono, Pina Bausch. Il y a la dimension spectaculaire dans le sens qu’il y a un niveau physique et une technicité qui emporte tout le monde, qui est très fédératrice, une écriture qui n’est pas du tout narrative, qui est très maligne, une qualité plastique de la composition qui fait pour moi que c’est une proposition qui emporte tout le monde.
Notre coup de coeur s’est porté sur White Out. Du cirque contemporain, revisité en cirque alpin. Bluffante ascension de performance, transportant le public dans l’immensité des montagnes, à l’aide d’agrès idoines: mousquetons, skis, cordes, baudriers… Un défi créatif et chorégraphique qui sort vraiment de l’ordinaire…
« Avec Mousse, la Compagnie Scratch nous propose un « solo à deux », dans lequel le jonglage fait la part belle à l’humour, au burlesque, à l’absurde et à la poésie. […] Au-delà d’un simple numéro de jonglage, on assiste donc avant tout à un spectacle théâtral, porteur d’un message réconfortant : quelque part entre le sublime de la perfection et le simple chaos se situe l’histoire de l’Humanité, qui n’est faite que de glorieuses tentatives, dont la plupart sont vouées à l’échec, avec l’espoir parfois d’une demi-réussite, sans oublier tous les ratages magnifiques, qui pimentent nos existences ordinaires de moments extraordinaires. […] »
Sans aucun misérabilisme ni moralisme, A 2 mètres compose simplement le ballet de deux êtres, côte à côte. Deux êtres qui voltigent dans les airs – qui luttent avec l’air – y suspendant ces vies qui ne tiennent qu’à un fil.
L’histoire de Jesse est très impressionnante, mais sa nouvelle production contient bien plus que son histoire personnelle. Dans une période où l’humanité est littéralement et figurativement à bout de souffle, A 2 mètres sera une brise fraîche, un spectacle d’espoir.
Jesse, un patient atteint de mucoviscidose originaire d’Edegem (BE), va réaliser une performance acrobatique extraordinaire intitulée « A deux mètres ». Ces deux mètres font référence au tube d’oxygène de deux mètres qu’il doit porter. C’est aussi la distance obligatoire que nous devons respecter les uns par rapport aux autres pour éviter les contaminations croisées virales ou bactériennes. Pour Jesse, c’est aussi un défi physique.
Précédé d’une solide réputation, ovni dans le monde du cirque contemporain, lauréat aux Prix de la critique 2018 dans la catégorie “Auteur/Autrices” grâce au texte très présent, écrit et interprété par Laurence Vielle, Burning mériterait le label d’utilité publique et pourrait être joué devant de nombreuses sociétés tant
sont éclairants les feux qu’il braque sur la nouvelle épidémie du monde du travail.
Entre danse, acrobatie et jonglerie, en équilibre entre rivalité et coopération, chacun traverse l’univers gestuel de l’autre, le pousse vers des mouvements plus synchronisés. Portés par une musique percussive minimaliste, les deux artistes dessinent alors une chorégraphie plastiquement parfaite.
Pour le spectateur la magie opère ! De jeunes spectateurs, assez murs pour ne pas s’effrayer, peuvent voir ce voyage à la bande-son parfois grinçante, peuplé de spectres dansants et d’androgynes surgissant d’armoires. Avec humour souvent convoqué, mais aussi des peurs enfantines archétypales, omniprésentes, qui nous transportent. Ce réel distordu, absolument fascinant, nous laissse nous raconter des histoires : rêveurs éveillées, à voir !
Au fil de tableaux délicats Sarah Devaux et Célia Casagrande-Pouchet jouent avec notre regard […] Du plan serré au panoramique, ce premier long métrage scénique recèle de trouvailles visuelles séduisantes soutenues par le riche travail sonore de Noé Voisard. A nos fantômes se ressent plus qu’il ne se raconte. Les Menteuses créent un univers non palpable parfois troublant dans lequel le spectateur pourra projeter ses propres aspirations d’ascension.
Et Piergiorgio Milano, chorégraphe et performeur, avec un très habile mélange entre danse, théâtre et arts circassiens, nous accompagne, avec la poésie du mouvement, avec la force et l’esthétique du geste, avec la fascination de l’imagination, au sein de ce monde non seulement évoqué mais aussi ponctué par des histoires de vie. Et cela nous a complètement fascinés.
« Deux spectacles à ne surtout pas manquer cet été: Mousse, de la compagnie belge Scratch, programmé en partenariat avec le Théâtre des Doms, est un régal d’audace à la fois dans l’adresse des deux jongleurs et dans l’inventivité narrative dont ils font preuve dans ce faux solo qui brouille les pistes et met les larmes aux yeux sur fond de vieille chanson française. »
« Mais sans conteste, la pépite de cette journée est Mousse, de la compagnie belge Scratch. Cette inclassable fantaisie est souvent saugrenue, délicieusement inventive tant dans sa dramaturgie que dans son rapport au langage. Cet art du décalage permet au jonglage de se réinventer, au spectacle d’échapper aux cages génériques. […] Véritablement charmant! »
« Un seul interprète, Julien Fournier, et un texte, juste et fort, sur le burn out, écrit et lu [en voix off], sobrement, par Laurence Vielle. Burning nous ramène donc dans la réalité quotidienne de millions d’individus « grillés » par une société uniquement productiviste. Julien Fournier illustre le récit avec 3 fois rien, un tapis roulant qui lui permet de figurer, parfois avec humour, le déséquilibre. Et une série de caisses en carton dont la simple manipulation nous transporte dans l’univers mécanique d’un nouveau Charlot des « temps modernes ». Aussi fort que simple. Intelligence et virtuosité font mieux que de longs discours.»
Prix du public – “MasDanza 2009” – Las Palmas, Gran Canaria, Espagne.
Pemier prix catégorie solo – “DanceFactory 2012”- Fabbrica Europa, Florence Italie.
Premier prix – festival “Baltic Dance Competition 2011” – Dansk Poland.
Burlesque grinçant et idées noires avec ‘Pesadilla’, l’ovni de Piergiorgio Milano, nominée meilleur spectacle de cirque 2017 en Belgique.
Cet acrobate a enrichi son bagage d’une solide réflexion dramaturgique sur le mélange des genres, le cirque épousant la danse et le théâtre pour construire un produit à la fois séduisant, drôle et touchant.
Burlesque grinçant et idées noires avec ‘Pesadilla’, l’ovni de Piergiorgio Milano, nominée meilleur spectacle de cirque 2017 en Belgique.
Le mouvement se libère, en communion avec ses partenaires, pour une partition poétique portée par un crescendo de musiques allant de Whitney Huston à Lou Reed. Un décor sonore qui fut l’une des grandes composantes du spectacle, qui évoque l’inlassable et inutile quête de l’homme.
La performance a été une expérience merveilleuse et divertissante, avec des exploits incroyables d’acrobaties, de jonglage et de compétences coordonnées.
Une corde lisse serpente et voltige sur le plateau, avec à son bord, deux oiselles en quête d’aventure de rêve, d’amour, de gloire. Habillée d’une formidable bande son, cette pièce de cirque contemporain convoque des tableaux tantôt oniriques, tantôt cinématographiques, sur talons hauts ou patins à roulettes, entre humour et étrangeté.
Célia Casagrande-Pouchet et Sarah Devaux nous mènent aux confins des contes pour adultes. Entre rêve et réalité, absurde et angoisse, un spectacle remarquable.
[…]Les jeunes femmes s’élancent, frôlent le sol, enlacent l’éternité et nous happent. À la limite de l’envol, elles explorent cet état fugitif de flottement, inépuisable espace de recherche. Tout en grâce. Ce cirque-là est un ballet cinématographique hallucinant de beauté.
Longtemps, il vous habite, il vous hante. Amour, gloire et beauté : rien de tel pour se sentir vivant !
Pas de frontière culturelle ou linguistique ici, juste de l’humain, du sensible, du visuel. Le spectacle a joué à l’international. Si vous le voyez programmé quelque part, je ne peux que vous inciter à ne pas louper l’occasion de plonger dans cet univers de performances et d’émotions mêlées.
Un ballet physique, mais aussi poétique, va alors mener les deux hommes à se toucher, se frôler.
Et c’est ainsi que se succèdent plusieurs moments où l’imaginaire se nourrit de poésie, des séquences oniriques et sophistiquées lesquelles mettent en valeur tant la performance physique individuelle que la fluidité de certaines chorégraphies collectives de ces artistes circassiens qui peuplent ou hantent, c’est selon, les divagations et autres évasions mentales de la belle endormie… un monde où l’on ne s’étonne donc pas de voir d’incroyables cerfs-volants virevolter en tous sens, des monocycles en goguette, des jonglages aléatoires, des portés athlétiques, des pyramides élancées ou des voltiges périlleuses…
Les images se succèdent, avec leur lot d’acrobaties aériennes, de marches au-dessus du vide et d’équilibres à rallonge. Rebonds inouïs sur la surface de ce miroir aux aléas. Les arts du cirque infusent la pièce, dans une dimension jamais vue auparavant, tant le langage inclusif de Lapsus est neuf.
Parfois, dans une douce lumière, autour de fragiles coquilles d’œufs semblables à des feuilles mortes, la troupe faisait naître un beau sentiment de mélancolie nous ramenant à nos souvenirs d’enfants, à ces jours où nos jeux simples (mais bien moins virtuoses) nous emplissaient de bonheur.
Ce club des six n’hésite pas à reprendre les fondements du cirque, sans chercher l’innovation à tout prix, sans chercher la performance coûte que coûte. Ça a l’air simple, si simple. Ce qui importe, c’est ce que ça raconte, de l’humain, de se capacité toujours renouvelée à détruire, à mettre en pièce. Et voilà que, sur un tas de décombres, naît une œuvre d’art. C’est beau comme un champ de ruine.
La scène était devenue un terrain de jeu mettant en scène toutes les dimensions humaines : amitié, amour, comportements en groupe, et plaisir d’être ensemble. Un spectacle comme un moment de grâce, voire une fusion avec un public très enthousiaste qui les a applaudis chaleureusement.
Le couple travaille parfaitement en harmonie et finit par combiner leurs compétences de manière artistique et magnifique.
Tout le spectacle est une brise fraîche rafraîchissante et édifiante, un spritzer pour l’âme. «
La performance a été une expérience merveilleuse et divertissante, avec des exploits incroyables d’acrobaties, de jonglage et de compétences coordonnées.
La compagnie
Menteuses [Be]
Sarah Devaux et Célia Casagrande-Pouchet se rencontrent à l’ESAC (Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles) en 2011. Immédiatement une complicité artistique naît.
A la sortie de leur formation, en 2014, spécialisées en corde volante et corde lisse, elles se plongent dans des premières recherches physiques et artistiques liant ces deux agrès.
Les Menteuses est créée en 2015, pour accueillir leur premier spectacle, À nos fantômes. On y rencontre un personnage baroque, au prise avec ses désirs, ses fantasmes, mais aussi ses désillusions, le tout dans un univers complètement métaphorique. Tout se joue autour d’une grande corde noire magique, tantôt verticale, tantôt ballante.
Depuis, La compagnie s’implante dans le paysage bruxellois, mais étend aussi ses collaborations avec divers partenaires à l’international. Elle s’attache à travailler à une création sensible et théâtrale, où l’univers semble s’équilibrer entre onirisme, surréalisme, et absurde. La place donnée à l’image, à la lumière et au son dévoile leur attirance pour une certaine esthétique cinématographique.
Si le corps en suspension, constitue un de leur langage scénique essentiel qui leur permet d’ouvrir un espace métaphysique autre, la question de l’agrès semble aujourd’hui s’éloigner pour laisser la place à une scénographie particulière au projet, mais aussi à un corps qui puisse exprimer tout son potentiel poétique, physique, émotionnel et théâtral pour tenter, quelque soit la manière, de raconter ce qui agite l’âme humaine.
Sarah Devaux : Sarah est diplômée de l’ESAC (Bruxelles) depuis juin 2014. Là-bas elle se spécialise en corde lisse et y inscrit des rencontres qui marqueront la suite de son parcours.
Notamment la collaboration avec Valérie Dubourg, pour son spectacle Péripéties, mais aussi avec Célia Casagrande-Pouchet, avec qui elle fonde la Cie Menteuses en 2015, et créent leur premier spectacle À Nos Fantômes, entourées de Mélissa Von Vépy et Tom Boccara (Réalisateur de cinéma).
Elle fait actuellement partie de la distribution de Open Cage-cie Hors Surface, de la prochaine création de la cie l’Indécente-Camille Châtelain pour une pièce hybride, mêlant cirque et musique live, No Rest for Lady Dragon, ainsi que celle de Mélissa von Vépy, Les Flyings. Son amour pour le théâtre l’amène aussi à travailler avec le metteur en scène belge Pascal Crochet dans une pièce qui place sa recherche autour des possibilités poétiques du corps(sortie 2021), et avec la compagnie Teraluna, dans une pièce qui raconte la famille, Les Gunn’s habitent au 43, écrite et mise en scène par Sébastien Barberon.
Au sein de ces divers créations, Sarah pousse ses recherches dans un langage métaphorique et un univers théâtral physique et singulier, où le cirque devient un moyen puissant pour raconter autrement. Raconter autrement l’être humain, dans toute sa folie et sa beauté ; dans ses aspirations, ses quêtes, mais aussi ses angoisses et ses contradictions…
Forte de toutes ces expériences, Plonger arrive à un moment de son parcours où la nécessité se fait sentir d’écrire le cirque depuis un autre point de vue, sans compromis ni inhibition.