Plonger
Fable aquatique
En création
Spectacle en salle – Tout public à partir de 8 ans
Une fille marche au bord. Ça tremble, ça se meut étrangement, mais la fille marche, elle avance, elle monte les quelques marches et s’avance encore et encore. Tout au bout, tout au bord.
Une autre fille est allongée dans une chaise longue. Elle porte des lunettes et un micro dans sa main gauche. Quelques mots : “Se retourner est un vrai risque…C’est la folie de croire, contre tout dogme, qu’en « arrière » de soi, il y a une réserve de liberté à nulle autre pareil. “
La première fille, celle qui marche, est arrivée au bord du vide, son corps est en suspens. Il ne fallait pas s’arrêter, mais c’est trop tard maintenant.
“A quoi nous risquons nous lorsque nous suspendons une décision (…) ? Faisons-nous le pari qu’autre chose surviendra (…) ?”*
*Les passages en italiques sont extraits du livre “Eloge du risque” d’Anne Dufourmantelle.
Distribution : Très certainement accompagnement artistique de Mélissa Von Vépy, Au plateau : Entre un et trois interprètes. Dont l’univers se situe entre le corps et le théâtre, Construction : En cours, Scénographie et décor : En cours, Lumière : En cours| Son : En cours, Genèse du projet, écriture en amont et premières propositons : Sarah Devaux ● Production : Cécile Imbernon – La chouette diffusion ● Une production de Menteuses Cie.
Contact : Cécile Imbernon
Durée : environ 1h
Espace au sol : 8x8m
Hauteur minimum : 6m
The performance was a wonderful and entertaining experience, with incredible feats of acrobatics, juggling and coordinated skills.
A moving and innovative piece of contemporary circus, I applaud À Nos Fantômes for its beauty and its depth. Dark and yet comical, this piece – much like its protagonist – is two sides of an ever-turning coin.
The tableaux follow one another, framed as closely as possible by a work on sound and lighting. Dressed in an eloquent soundtrack, the young women run up, graze the ground, embrace eternity and grab us. At the limit of flight, they explore this fleeting state of floating, an inexhaustible space for research. All in grace. This circus is an incredible cinematographic ballet of beauty.
Célia Casagrande-Pouchet and Sarah Devaux lead us to the limits of adult tales. Between dream and reality, absurd and anguish, a remarkable show presented as part of the Up! 2018 festival.
The actors are superb in their agility and you can only see them on the big stage, almost devoid of artifice. A beautiful show to dream and travel in poetry.
In Arabic, Boutelis refers to sleep paralysis, the feeling of being immobilized or strangled by someone, and its creators have chosen a darker world where space seems to constantly question beings: how to get out of oneself and from here? How to escape? Reflection on fantasies, the great mystery of the Other that bothers us, manipulates us, takes us away or supports us, is subtle. With identity issues treated with powerful specular fantasies. We tasted the adjustments of this Siamese couple who is looking for its way on a unicycle and this beautiful man with high heels.
An explosive show with subtle light effects, which combines juggling, acrobatics on the ground, hand to hand and unicycle. The Lapsus Company offers a performance that reminds us of pieces such as Oh les beaux jours or En attendant Godot.
The performers’ playing is subtle and the scenographic universe is sober while being as abundant. With a Buster Keaton humor, they celebrate the pleasure of being together, despite the difficulties of the world. A show that makes you smile!
Being able to connect with the innocence, beauty and courage of childhood is a truly precious experience.
The couple work in perfect harmony and end up combining their skills in an artistic and beautiful way.
The whole show is a refreshing and uplifting cool breeze, a spritzer for the soul.
The bodies of the performers seem to merge and it feels like they become one exciting, functional, moving organism.
La compagnie
Menteuses [Be]
Sarah Devaux et Célia Casagrande-Pouchet se rencontrent à l’ESAC (Ecole Supérieure des Arts du Cirque de Bruxelles) en 2011. Immédiatement une complicité artistique naît.
A la sortie de leur formation, en 2014, spécialisées en corde volante et corde lisse, elles se plongent dans des premières recherches physiques et artistiques liant ces deux agrès.
Les Menteuses est créée en 2015, pour accueillir leur premier spectacle, À nos fantômes. On y rencontre un personnage baroque, au prise avec ses désirs, ses fantasmes, mais aussi ses désillusions, le tout dans un univers complètement métaphorique. Tout se joue autour d’une grande corde noire magique, tantôt verticale, tantôt ballante.
Depuis, La compagnie s’implante dans le paysage bruxellois, mais étend aussi ses collaborations avec divers partenaires à l’international. Elle s’attache à travailler à une création sensible et théâtrale, où l’univers semble s’équilibrer entre onirisme, surréalisme, et absurde. La place donnée à l’image, à la lumière et au son dévoile leur attirance pour une certaine esthétique cinématographique.
Si le corps en suspension, constitue un de leur langage scénique essentiel qui leur permet d’ouvrir un espace métaphysique autre, la question de l’agrès semble aujourd’hui s’éloigner pour laisser la place à une scénographie particulière au projet, mais aussi à un corps qui puisse exprimer tout son potentiel poétique, physique, émotionnel et théâtral pour tenter, quelque soit la manière, de raconter ce qui agite l’âme humaine.
Sarah Devaux : Sarah est diplômée de l’ESAC (Bruxelles) depuis juin 2014. Là-bas elle se spécialise en corde lisse et y inscrit des rencontres qui marqueront la suite de son parcours.
Notamment la collaboration avec Valérie Dubourg, pour son spectacle Péripéties, mais aussi avec Célia Casagrande-Pouchet, avec qui elle fonde la Cie Menteuses en 2015, et créent leur premier spectacle À Nos Fantômes, entourées de Mélissa Von Vépy et Tom Boccara (Réalisateur de cinéma).
Elle fait actuellement partie de la distribution de Open Cage-cie Hors Surface, de la prochaine création de la cie l’Indécente-Camille Châtelain pour une pièce hybride, mêlant cirque et musique live, No Rest for Lady Dragon, ainsi que celle de Mélissa von Vépy, Les Flyings. Son amour pour le théâtre l’amène aussi à travailler avec le metteur en scène belge Pascal Crochet dans une pièce qui place sa recherche autour des possibilités poétiques du corps(sortie 2021), et avec la compagnie Teraluna, dans une pièce qui raconte la famille, Les Gunn’s habitent au 43, écrite et mise en scène par Sébastien Barberon.
Au sein de ces divers créations, Sarah pousse ses recherches dans un langage métaphorique et un univers théâtral physique et singulier, où le cirque devient un moyen puissant pour raconter autrement. Raconter autrement l’être humain, dans toute sa folie et sa beauté ; dans ses aspirations, ses quêtes, mais aussi ses angoisses et ses contradictions…
Forte de toutes ces expériences, Plonger arrive à un moment de son parcours où la nécessité se fait sentir d’écrire le cirque depuis un autre point de vue, sans compromis ni inhibition.